Paris 44
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 Une entrée des plus dicrètes...

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Jacob Stymerstein

Jacob Stymerstein

Deutschmarks : 51446

Une entrée des plus dicrètes... _
MessageSujet: Une entrée des plus dicrètes...   Une entrée des plus dicrètes... EmptyLun 23 Aoû - 22:53

Deux petites frappes arpentaient les égouts de Paris à la lueur de bougies. Deux pauvres malfrats qui allaient payer leur dus à ceux qui tiraient les ficelles dans ce monde obscure qu'est la pègre parisienne...

"Et si on ne leur parlait pas du braco de la rue Montmiraille... Putain ! ! On cours tous les risques pour se voir truander sur le magot par les huiles de la Cour"

"T'es pas un peu con ? T'en fais un beau d'marlou toi ! Tu crois que Karl ou ses sous-fifres ne le seront pas ? Rapelles-toi comment ils ont rattrapé le gars Marouin quand il a voulu se la faire à l'anglaise après le coup de la poste du VIIIe... Non, même si je dois bouffer mes bretelles jusqu'au prochain coups je leur donne leur part et je rembourse ce que je leur dois. Et tu ferais bien d'en faire autant"

Les échos de leur discussion se répercutaient à travers le dédale vouté des sous-terrain... Jacob n'eut aucun mal à en comprendre chaque mot, le français lui était devenu familier depuis qu'il avait séjourné en Alsace. Et ses yeux distinguait très bien tous les détails de leur silhouette malgrès l'obscurité... il pu les suivre sans problème jusqu'à leur destination. Après avoir passé 4 jours seul à manger des détritus qui flottait dans le cloaque des égouts, c'était surtout la curiosité qui le poussait à pister les deux malfrats. Mais aussi la solitude...

Leur trajet dura un bon moment, passant par des zones creusées dans le sous-sol, par des égouts, et par sortes de caves anciennes. Puis ils arrivèrent dans ce qui semblait être une ancienne carrière. Au fond de celle-ci se trouvait un passage étroit encadré par deux ampoules électriques, ils y pénétrèrent. Jacob s'arretta juste avant l'ouverture et ne fit pas plus d'effort que ça pour écouter se qui se passait quelques mètres plus loin.

"mot de passe ! "
"la grande guerre est finie ! "
bruit de serrure, de porte grinçante
"ha c'est vous... ben entrez vite les gars parce que vous êtes attendus et je peux vous dire que les patrons sont dans un mauvais jours..."
re-bruit de la porte qui se ferme et se verrouille.


Là, Jacob ne sut pas quoi faire pendant un bon moment... C'était trop bête de ne pas savoir ce qu'il y avait derrière cette porte. En même temps ça aurait été trop con de se faire repérer ici... indécis il tournait en rond. La marche à suivre lui fut imposé par des bruits qui venaient dans sa direction, ils étaient encore lointains mais il n'y avait aucun recoin dans cette carrière et si des gens arrivaient ils tomberaient nez à nez avec un homme-rat...
Jacob pris un bout de roche par terre et éclata les deux ampoules, fila dans le passage, tambourina à cette porte en criant "la grande guerre est finie, la grande guerre est finie". puis se plaqua au sol.
La porte s'ouvra sur un couloir plongé dans l'obscurité. Le garde de service ne vit rien, n'entendit rien, mais senti comme une odeur de fauve (genre chien mouillé, mélangé à de la vase) quand Jacob se faufila dans le secteur des ombres.

Après avoir couru une dizaine de mètres dans un couloir sombre, affolé, il déboucha dans une grande salle creusée soutenue par des piliers de construction récentes en béton. Et cette pièce était pleine de monde... Du monde qui vit très bien cette créature apeurée, en guenilles, déboullé comme une fleure. A croire que dans la panique Jacob n'avait plus entendu que les battement de son coeur et son souffle et qu'ils avaient couvert le bruits des occupants de ce secteur sencément secret.

"heuuuuuu......"
tenta Jacob.
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Ex Nihili
Secteur des Ombres

Ex Nihili

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Une entrée des plus dicrètes... _
MessageSujet: Re: Une entrée des plus dicrètes...   Une entrée des plus dicrètes... EmptyLun 6 Sep - 18:14

A peine eut-il soufflé son hésitation qu’une bonne dizaine de visages disparurent dans l’ombre et dans l’oubli. Seuls restèrent quelques occupants qui détournèrent les yeux rapidement. Un murmure se propagea. On en distinguait un vague « directeur » ou du moins, ce qu’y s’en rapprochait le plus –-mais déjà le murmure s’éteignait. Jacob eut certainement le temps d’apercevoir les deux hommes qu’il avait suivi, car ceux-ci s’étaient retournés en premier et n’avait pas réagi assez vite. L’un d’eux avait donné une molle tape à l’autre en baragouinant quelque chose à l’autre. Maintenant le couloir était quasiment vide, mais un homme à la stature imposante se dirigea vers le Wild.

Il avait l’air idiot. Ses cheveux longs, filasses traînaient misérablement sur ses pectoraux dénudés. Il était caricatural, le genre fier-à-bras se croyant important – mais, de toute évidence, il n’avait pas plus d’importance que les autres coupe-gorges traînant dans ce genre de dédales. Tout aussi banal, tout aussi cliché, tout aussi remplaçable que n’importe quel autre – à part le sourire et les cheveux longs. Tandis qu’il s’approchait ses cheveux pendaient d’avant en arrière, battant la mesure de ses pas. Il le va le bras, comme pour saluer l’étrange créature, mais la main s’arrêta à mi-course. Son sourire se tordit, devint une étrange grimace où se mêlaient vanité et dégoût.

Une entrée des plus dicrètes... 1z4ae7n

« Bonjour sale… bonjour toi. »

Le sourire figé et méprisant, le menton à demi levé, l’homme scrutait la bestiole qu’il avait sous les yeux. Il l’identifia rapidement comme un Wild. Il y en avait quelques uns parmi le service. Celui-là, évidemment, c’était certainement un rongeur. Le sourire s’agrandit, devenant ouvertement narguant. Ce garçon, cette chose, était complètement paumé, complètement famélique et aux abois, comme un chien : ses yeux écarquillés, son corps tendu sous ses haillons et son air hagard. Parfait. Le malfrat considérait Jacob comme une créature, et comme toutes les créatures, on pouvait sûrement l’apprivoiser, la dompter, la domestiquer.

Son regard devint plus sévère : quoiqu’il advienne, il ne fallait surtout pas qu’il puisse s’échapper. Certains paieraient cher pour s’approcher de cette chose ; qui plus est, les responsables ne pardonneraient pas qu’on laisse cette bête s’enfuir. Il tourna peu son visage en direction des ombres, vers quelqu’un sûrement, fit un signe bref et se retourna vers cette petite chose. Son sourire mauvais, cynique, collé sur ses lèvres dévoilait à présent ses dents tordues et sales. Sa langue passa par-dessus alors qu’il regardait les incisives de cette bête à moitié humaine.

« Alors, tu fais quoi là ? D’où viens-tu… ‘‘mon grand’’ ? »
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